Biutiful pas trop Beautiful!

Innaritu poursuit sa route sans Guillermo Arriaga, scénariste fétiche de ses 3 premiers films (Amours chiennes, 21 grammes et Babel) et il entraîne son héros Uxbal alias Javier Bardem - prix d'interprétation à Cannes - dans les bas-fonds d'une Barcelone crasseuse et insalubre, bien loin des Ramblas et des Passeig touristiques de la capitale catalogne.


Nous suivons donc les derniers jours de cet homme qui tente de mettre un peu d'ordre dans une vie sordide faite de corruption et d'exploitation de la misère humaine. On pense aux frères Dardenne ou encore à Ken Loach.


Mais c'est le jeu de Javier qui impressionne, sobre et intense, il tente tant bien que mal de se racheter alors que tout semble s'écrouler autour de lui...


Biutiful, contrairement à ce qu'annonce son titre, concentre tous les malheurs du monde possible et c'est certainement en cela que le film nous bouleverse autant mais malheureusement c'est aussi pour cette raison qu'il n'atteint pas les sommets de ces films précédents et l'onirisme qui sous-tend le film n'arrive pas à alléger le propos qui reste lourd comme une plaque de plomb...


Ci-dessous la bande annonce du film suivie d'une interview d'Innaritu et de Bardem. 




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