Madison pour le Boss! Quel plaisir de lire Antoine de Caunes....Merci à vous mes chers collègues!

Extrait : ..."J'ai adoré les gifles électriques du bon Dr Feelgood, le charme vénéneux des Stranglers, la maladresse bizarre du Robert Smith des débuts, la distance indifférente de Dylan, l'agressive sexualité de Tina Turner, période Ike, la froideur posée des Talking Heads, les moulinets de lanceur de poids de Roger Daltrey ou les bonds de cabri de Pete Townsend, le côté youlaïdi-kaïda de Simon et Garfunkel, la célébration vaudoue d'un Vander, la fausse désinvolture de Zappa, la rage allumée d'Iggy, la grâce ultrasexuée de Marvin Gaye, la nonchalance calculée du Roxy Music d'origine, le numéro de culbuto éthylique de Joe Cocker, celui de toupie hurlante de James Brown, les convulsions de chat ébouillanté d'Axl Rose, la mangouste Jimmy Page autour du cobra Plant, la haute tension des Blasters, le suprême détachement de J.J. Cale, la grâce maniérée de Prince, la puissance imprécatrice de Morrison, Bowie et son numéro de Monsieur Loyal intergalatique, la simplicité joyeusement débonnaire de Mc Cartney, la pulsation survitaminée des Ramones, la meute des chiens enragés de Clash, la puissance de feu rythmique et mélodique de Tom Petty et de ses Heartbreakers, l'absence totale de show de Credence Clearwater Revival, les invocations de pythie de Patti Smith.
Et puis j'ai vu Bruce."


C'est ainsi que débute l'hymne au Boss et au fabuleux concert au madison Square Garden auquel Antoine De Caunes assiste au tout début des années 80 et qu'il rapporte dans son dictionnaire amoureux du rock sorti en octobre et que mes collègues viennent de m'offrir à l'occasion de mon anniversaire.
Un grand merci à eux!


J'ai eu la chance de voir Bruce Springsteen 2 fois sur scène avec The E.Street Band. La première fois à Bercy le 4 septembre 1988 et la seconde une dizaine d'année plus tard à la Halle Tony Garnier le 28 avril 1999 et je vois très très bien ce qu'Antoine de Caunes veut dire... A chacune de ses apparations, c'est "un show éblouissant", du jamais vu. Pour mieux vous en rendre compte, cliquez ici.


Je me rappelle d'Antoine de Caunes rapportant les paroles de Jon Landau, le manager de Bruce : "Je viens de découvrir le futur du Rock'n'Roll, il s'appelle Bruce Springsteen". C'était..La Révélation!!!


Encore merci à vous pour ce dictionnaire amoureux du Rock.
Merci aussi à Antoine de Caunes. Je retrouve dans ce livre sa verve d'antan, son parti pris, qui m'avait tellement séduite à l'époque...

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