Extrait : ..."J'ai adoré les gifles électriques du bon Dr Feelgood, le charme vénéneux des Stranglers, la maladresse bizarre du Robert Smith des débuts, la distance indifférente de Dylan, l'agressive sexualité de Tina Turner, période Ike, la froideur posée des Talking Heads, les moulinets de lanceur de poids de Roger Daltrey ou les bonds de cabri de Pete Townsend, le côté youlaïdi-kaïda de Simon et Garfunkel, la célébration vaudoue d'un Vander, la fausse désinvolture de Zappa, la rage allumée d'Iggy, la grâce ultrasexuée de Marvin Gaye, la nonchalance calculée du Roxy Music d'origine, le numéro de culbuto éthylique de Joe Cocker, celui de toupie hurlante de James Brown, les convulsions de chat ébouillanté d'Axl Rose, la mangouste Jimmy Page autour du cobra Plant, la haute tension des Blasters, le suprême détachement de J.J. Cale, la grâce maniérée de Prince, la puissance imprécatrice de Morrison, Bowie et son numéro de Monsieur Loyal intergalatique, la sim...